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mardi 11 septembre 2018

Pâté chinois pimpé (végétalien)

Dernièrement, j'ai blanchi des fruits et des légumes, et je les ai conservé pour l'hiver au réfrigérateur. Je vous conseille de faire de même afin de pouvoir manger des aliments de récoltes automnales tout l'hiver, et ce, à moindre coût ;)

Sinon, j'ai réarrangé le système d’astérisque du Menu par ordre alphabétique. Désormais, toutes recettes végétaliennes ou végétariennes facilement végétalisables (en utilisant de la végénaise ou du fromage végétal par exemple) sont exemptes d'astérisque. Les recettes difficilement végétalisables par contre ont maintenant une * à côté d'elles.


Pâté chinois pimpé

Je pense qu'on peut dire sans trop exagérer que chaque famille au Québec possède sa recette de pâté chinois. Sur ce blogue, j'ai déjà partagé une recette végétalisée, mais tout de même proche de la version traditionnelle. Ici, je vous offre plusieurs façons de pimper votre pâté chinois afin d'obtenir des variantes intéressantes (et végétaliennes).

Tout d'abord, un rappel des bases. Tout pâté chinois doit comporter trois étages, qu'il soit pimpé ou non.
  1. La couche du fond : composée de la "viande" : des PVT, de la simili viande hachée, des lentilles, des pois chiches, du tofu défait en morceaux, des noix, etc. Préalablement cuit à la poêle.
  2. La couche du milieu : le maïs, généralement un mélange de maïs en crème et en grains.
  3. La couche supérieure : la purée de pomme de terre.
On cuit le tout individuellement (sauf le maïs, généralement en conserve), et on transfère en couches dans un plat allant au four. Finalement, on réchauffe le tout dans ledit appareil environ 20 minutes à 350°F. On peut terminer les dernières minutes de cuisson à "broil". 😉


Si on décide de mettre un peu de fantaisie là-dedans, on peut varier les aliments dans chacune de ces étapes.
  1. La couche du fond : en plus de la base protéinée, on peut y ajouter des légumes en petits morceaux : oignons, champignons, carottes, céleris, courgettes zucchini, poivrons, etc. On fait revenir le tout à la poêle. On peut même y ajouter du bouillon, de la bière, de la sauce, des épices à steak, des épices mexicaines, des fines herbes, etc. On peut aussi mélanger les protéines. Par exemple, des PVT et pois chiches mélangés ensemble par exemple.
  2. La couche du milieu : le mélange de maïs en crème et en grains demeure le choix gagnant selon moi. Or, certaines personnes y ajoutent des petits pois verts. Si votre système digestif peut le supporter, pourquoi pas.
  3. La couche supérieure : C'est le moment d'ajouter des légumes dans la purée de pommes de terre. J'ai personnellement un faible pour les épinards. On peut aussi remplacer les pommes de terre par des patates douces. Ou un mélange pommes de terre/patates douce. Sur le dessus de la purée, on peut se lâcher : on peut saupoudrer de paprika doux ou fumé, de levure alimentaire, de fromage végétal, de chapelure, de mélanges d'épices ou de fines herbes, etc. On peut bien sûr combiner plusieurs de ces choses ensemble (par ex : paprika, avec levure alimentaire et herbes de Provence).
Pour la cuisson, c'est le même principe. On cuit les étapes 1 et 3 individuellement, et on ajoute le tout en couches dans un plat que l'on envoie au four pour réchauffer le tout durant environ vingt minutes à 350°F. Et on peut terminer les dernière minutes à "broil".

Des exemples?
Voici deux recettes de pâté chinois végétaliens que j'adore faire et refaire à la maison. Elles sont très différentes toutes les deux, pour donner une illustration concrète de variations dans le pâté chinois.


Voilà! Des questions? Moi, j'en ai une : comment faites-vous votre pâté chinois? ;)

Bon appétit, mais, surtout, bonne créativité! 😃

P'tit truc mnémotechnique offert par Thérèse

12 commentaires:

  1. Valkyrie
    Merci pour ton passage et ton commentaire.

    Pour te répondre, non, ce met n'est pas chinois à la base, et c'est réellement une recette traditionnelle québécoise, et non un emprunt. L'origine du nom est inconnue et intrigue les historiens et gourmets depuis des dizaines d'années. À ce propos, il y a plusieurs hypothèses étayées sur la page wikipédia de ce plat : https://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A2t%C3%A9_chinois

    Chaque famille à sa recette, mais la base est la même pour tous : steak haché, maïs, pomme de terre; ou plus familièrement : steak, blé d'Inde, patates. ;)

    La pizza hawaïenne est aussi une invention canadienne (comme quoi...), ontarienne pour être plus exacte. Ce qu'il y a d'hawaïen dans ce plat, ce sont les ananas. ;)
    L'inventeur de cette pizza est d'ailleurs mort l'an passé. :O

    Si tu aimes le hachis Parmentier, je pense que tu aimeras le pâté chinois. ;)

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  2. Leslibre et Farinedetoiles : Merci à vous deux. :)

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  3. Le pâté chinois fait partie d'un tas de plats que je détestais avant de savoir que j'étais végé ;-)
    Et depuis que l'étage du dessous est composé de légumineuses (parfois haricots rouges, parfois lentilles...) ou de tofu et non de cadavre, j'ai découvert que c'était un délice!
    Je le fais souvent avec haricots rouges, maïs (ou pas!) et patate douce. Ou un mix de patate douce et pomme de terre.
    Toutes les versions ont du succès dans ma chaumière. C'est un plat réconfortant à souhait.
    Et bien qu'en général je préfère les repas composés de plusieurs éléments et non d'un plat unique... CE plat unique a tout mon amour!

    Tchin; à nos pâtés chinois véganes!

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  4. Spécialiste de l'éphémère :
    "avant de savoir que j'étais végé"
    Oh! J'aime beaucoup cette manière de dire! :D

    C'est vrai que le végé-pâté chinois est un délice et un réconfort. ^^
    Merci pour ta version; je trouve cela intéressant avec des haricots rouges. Elle doit être savoureuse! :D

    Tchin; à la cuisine québécoise végétalisée aussi, héhé! :D

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  5. J'ai vraiment l'impression d'avoir toujours été "végé" sans savoir que ça existait. Petite la seule façon que ma mère arrivait à me faire manger du muscle, c'était en le coupant menu avec des ciseaux! Les muscles hachés j'y arrivais... mais c'est tout! Quand j'ai compris que je n'avais pas besoin de me forcer.... ça m'a simplifié la vie! Mais ce n'était pas "main stream" à l'époque.

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  6. Spécialiste de l'éphémère : Je comprends parfaitement ce que tu veux dire. Je n'ai jamais aimé le goût de la viande. Et je sais que c'est mal vu de dire cela dans la communauté végé... Ce serait supposément un cliché qui freinerait l'élan des personnes aimant la viande, mais souhaitent arrêter d'en manger, car elles pourraient se dire que le végétarisme n'est pas pour eux... Mais je m'en fiche. C'est la vérité. La viande ne me manque pas du tout, et je ne l'ai jamais aimé!
    Devenir végé a été un soulagement pour moi aussi... éthique, oui, mais aussi physique : enfin, j'ai pu arrêter de manger ces saveurs que je trouvaient insupportables, ce goût de mort qui me levait le cœur depuis que j'étais bébé, et dont l'odeur de cuisson me faisait littéralement vomir. Hé oui : toute ma jeunesse, je devais quitter la cuisine lorsque ma mère préparait les repas.
    Une fois la viande enlevée de mes repas, je ne me suis jamais privée.
    L'alimentation végétale est si goûteuse, si savoureuse. Je ne reviendrai jamais en arrière. :)

    Merci pour cette conversation, héhé. :)

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  7. Je ne connais pas du tout ce plat mais j'ai bien l'idée ! C'est le genre de plat parfait pour l'hiver.

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  8. Marion : Oui, même si ça peut se manger en tout temps, c'est parfait l'hiver! ;)
    Merci de ton commentaire. ;)

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  9. He bien en France on ne mange pas de paté chinois mais je suis bien tentée d'essayer! Bisous !

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  10. Not Parisienne : Si tu aimes le hachis Parmentier, tu devrais aimer le pâté chinois, héhé! ;)

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Merci de votre commentaire. 😀